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Oser la photographie

50 ans d'une collection d'avant-garde à Arles

4 juillet 2015 - 3 janvier 2016

1965, naissance de la première collection publique de photographies dans un musée des beaux-arts français. C’était à Arles au musée Réattu. Jean-Maurice Rouquette, conservateur, et Lucien Clergue, photographe, osent un projet d’avant-garde dont découlera le festival des Rencontres d’Arles, l’École Nationale Supérieure de la Photographie (ENSP) mais aussi la reconnaissance absolue de la photographie en France.
L’exposition de l’été 2015 célèbre le chemin parcouru et propose un retour aux sources de l’histoire singulière de cette collection unique composée, dès la première année, de 330 tirages choisis par des photographes et des collectionneurs motivés par l’enjeu d’un projet muséal. Ce parti pris revendiquait la place d’un art photographique qui, comme une évidence, venait s’écrire au musée Réattu dans la continuité de la grande peinture d’histoire, celle de Jacques Réattu.
Le 28 mai 1965, le musée Réattu préside à la naissance d’un 8e art en devenir et offre ses cimaises à la jeune collection. Arles découvre alors Ansel Adams, Richard Avedon, Cecil Beaton, Peter Beard, Robert Doisneau, Lucien Hervé, Izis, Germaine Krull, Dora Maar, Man Ray, Paul Strand, Edward Weston… Les décennies suivantes verront entrer Brassaï, Édouard Boubat, Henri Cartier-Bresson, Imogen Cunningham, Mimmo Jodice, André Kertész, William Klein, Sarah Moon, Bernard Plossu, Willy Ronis, Jeanloup Sieff…
Depuis, 5 000 tirages éclairent l’histoire d’une pratique photographique sans cesse enrichie de nouvelles acquisitions, qu’il s’agisse de commandes publiques, de dépôts ou de dons. Le développement grandissant de ce département dévore l’identité du musée et appelle au bilan au travers d’une sélection de 210 photographies qui exprime l’état d’un art mutant au gré d’un parcours animé par un questionnement fondamental : qu’est-ce que la photographie apporte à l’art ? De la photographie narrative à la frivolité de la couleur, la radicalité de l’image s’impose et permet d’évoquer le devenir et le développement de cette collection avec, en conclusion, une installation du photographe Olivier Roller.

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